SVIT Romandie
Publiée sur 21. février 2024

Dans les coulisses de l’association : rencontre avec Christophe Lirot

Christophe Lirot est membre du comité du SVIT Romandie depuis 2020 et Vice-président depuis 2023. Arrivé en suisse romande il y a 15 ans, il est aujourd’hui Directeur développement immobilier chez Losinger Marazzi. Rencontre avec un passionné de l’immobilier.

Christophe Lirot, qui êtes-vous?
Un homme qui est tombé dans l’immobilier depuis un petit moment déjà et qui a exercé plusieurs métiers dans différents pays, principalement pour Bouygues Construction. Avant mon arrivée en Suisse, j’ai ainsi eu l’occasion de travailler en France et en Grande Bretagne, que ce soit en direction de travaux, direction commerciale ou développement immobilier, mais aussi en tant que Maître d’ouvrage dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé pour le financement, la conception-construction et l’exploitation-maintenance d’un important hôpital.  

Que faites-vous chez Losinger Marazzi ?
Je suis Directeur développement immobilier pour la Suisse romande (à l’exception de Genève) et, à ce titre, responsable d’une équipe de 7 personnes. Nous développons et réalisons des projets immobiliers et des quartiers entiers, en concertation avec toutes les parties prenantes, notamment les résidants et la population pour entendre leurs besoins et favoriser l’acceptation des projets. Nous accordons une grande importance à ce que ces projets prennent en compte les aspects environnementaux et de développement durable. Cela se concrétise par une stratégie de régénération de biens immobiliers qui nous permet d’endosser un rôle majeur dans la transition énergétique du secteur immobilier.

Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec le SVIT Romandie ?
Très précisément ! C’était en 2010, lors de ma première participation au SVIT Plenum de Pontresina, dans les Grisons. J’y ai rencontré un panel de personnes passionnantes travaillant dans différentes branches de l’économie immobilière. Cet événement a été un accélérateur de mon intégration en Suisse. Je n’ai pas manqué un seul de ces Plenums les années qui ont suivi.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’association ?
Je me définis comme un passionné de l’immobilier, et ce depuis très longtemps. Évoluer au cœur de métiers qui façonnent le territoire est une chance. Nous avons l’opportunité de créer des lieux de vies pour les générations actuelles et futures, et de penser ensemble les usages de demain. Le SVIT est pour moi un lieu de rencontres, d’échanges entre professionnels de tous horizons et de tous métiers. C’est ce qui fait la richesse de cette association unique en Suisse ! C’est un honneur de pouvoir apporter ma contribution à cet écosystème dynamique et profondément humain.          

Pourquoi avoir choisi d’intégrer le comité de l’association ?
Pour les mêmes raisons que je viens d’évoquer. J’ai toujours été un participant assidu aux événements du SVIT, depuis ma première rencontre avec l’association il y plus de 10 ans. Lorsque j’ai eu l’opportunité de rejoindre le comité, je n’ai pas hésité une seule seconde.     

Quelles sont vos attributions et missions au sein du comité ?
J’ai été élu vice-président de l’association l’année dernière et je participe activement à l’organisation d’événements, comme des tables rondes sur des sujets d’actualité en lien avec l’économie immobilière. Cette année, je co-préside le Prix de l’immobilier romand, que le SVIT Romandie organise avec Bilan Magazine. C’est un très bel événement qui demande beaucoup d’implication. Nous avons encore amélioré notre processus d’évaluation des projets soumis par les candidats de manière à valoriser équitablement les principaux aspects, tout en distinguant les projets qui se démarqueront particulièrement dans un de ces aspects. Je ne peux pas en dire plus pour le moment, mais vous donne rendez-vous en septembre prochain lorsque les résultats seront connus.

Je contribue aussi aux discussions et réflexions sur les sujets qui impactent les membres de l’association et l’économie immobilière dans son ensemble, comme la problématique de la remise en cause de plans d’affectation par des initiatives populaires, alors qu’ils sont légalisés. Ce sujet a été évoqué par notre président Vincent Leroux dans ses récentes chroniques publiées dans le 24 heures et la Tribune de Genève. Nous avons bon espoir que nos autorités remédient à ces lacunes juridiques.

Un sujet qui vous tient particulièrement à cœur dans l’immobilier ?
Le fait de transmettre le savoir-faire et le partage d’expériences aux jeunes générations qui s’intéressent au monde de l’immobilier, ainsi que de faire évoluer l’ensemble des professionnels via la transmission de connaissances et de bonnes pratiques. Les événements du SVIT sont des moments privilégiés pour ça. J’interviens aussi de manière ponctuelle au sein de la SVIT School, dans le cadre du brevet fédéral de développeur immobilier. C’est toujours un plaisir d’échanger avec les participants de cette formation !      

Et en dehors de l’immobilier, qu’est-ce qui vous passionne ?
Je trouve mon équilibre entre mon travail, ma famille et le sport. En particulier la natation, que je pratique de manière intense ces derniers temps (bonne thérapie pour le dos). Je fais aussi un peu de vélo et j’aime bien jouer au golf, même si cela fait un moment que je n’ai pas touché à mes clubs.

Un mot à ajouter ?
Nous évoluons dans une société qui peut paraître anxiogène sous certains aspects : changement climatique, difficulté d’approvisionnement énergétique, inflation, épidémie de covid, conflits… Il faut rester optimiste et s’adapter. J’aime bien dire que les crises sont des opportunités pour innover et sortir le meilleur de nous-mêmes. C’est aussi ce qui rend nos métiers encore plus captivants. Et contrairement à ce que renvoie parfois l’image de l’immobilier auprès du grand public, nous évoluons dans un milieu dynamique et humain dans lequel l’innovation et l’esprit entrepreneurial sont essentiels.

Interview réalisée par