SVIT Romandie
Publiée sur 21. mars 2024

Dans les coulisses de l’association : rencontre avec Laurent Decrauzat

Laurent Decrauzat a rejoint le comité du SVIT Romandie en 2020, en pleine pandémie de Covid-19. Depuis plus de 20 ans, il évolue dans le monde de l’immobilier. Rencontre.

Laurent Decrauzat, qui êtes-vous?
Un lausannois d’une cinquantaine d’année actif dans la gestion immobilière depuis de nombreuses années maintenant. J’ai un parcours pluridisciplinaire qui m’a fait évoluer dans différents domaines d’activités avant de rejoindre le monde de l’immobilier, notamment dans le secteur hospitalier pendant une dizaine d’années. Ma carrière dans l’immobilier a débuté en 2003, lorsque j’ai intégré MK Gestion, qui est devenu par la suite Domicim, avant d’avoir été racheté par Foncia.

Que faites-vous chez Gerofinance – Régie du Rhône ?
Je dirige les métiers de la gérance, location et comptabilités clients pour les agences du Groupe hors Genève, soit Vaud, Valais, Fribourg et Neuchâtel. Cela représente quelque 80 collaborateurs et près de 15'000 lots principaux sous gestion.  

J’ai la chance de pouvoir compter sur des équipes compétentes et investies. Avec elles, j’interagis et suis des dossiers en lien avec nos portefeuilles sous gestion, en étant notamment au contact des propriétaires et locataires. Je suis aussi impliqué dans des projets de développement du Groupe pour faire évoluer nos systèmes d’informations et par conséquent notre organisation, afin que cette dernière réponde au mieux aux besoins actuels de nos clients et du marché. Nous nous devons d’être exigeants et c’est en équipe que nous arrivons à fournir des prestations de qualité dont je suis fier.

Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec le SVIT Romandie ?
Tout à fait. Je travaillais chez Schmidt Immobilier quand j’ai rencontré la SVIT School, ce qui m’a amené à donner des cours au Brevet fédéral de courtier en immeubles en 2012. Cette première collaboration m’a motivé à m’investir plus globalement au sein du SVIT Romandie.   
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’association ?
Deux mots me viennent en tête : professionnalisme et humanisme. J’étais impressionné par la richesse des échanges entre les membres de l’association et le sérieux avec lequel les actions étaient menées… ce qui est toujours le cas ! C’est une association active dans laquelle on croise tous les métiers de l’économie immobilière, ce qui ouvre des perspectives enrichissantes. La qualité du réseau, la collégialité et le respect sont des valeurs fortes au sein de notre association et qui me correspondent.        

Pourquoi avoir choisi d’intégrer le comité de l’association ?
En 2020, lorsque l’opportunité de rejoindre le comité s’est présentée, j’ai pensé que c’était une chance de pouvoir participer plus activement aux réflexions et projets pouvant avoir une incidence sur nos métiers. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait intégrer la Commission paritaire en matière de droit du bail du canton de Vaud (COPAR) qui réunit des représentants politiques, de propriétaires et de locataires.

Quelles sont vos attributions et missions au sein du comité ?
Justement, je représente le SVIT Romandie au sein de cette Commission paritaire. Dans ce cadre, j’informe le comité sur l’avancement des discussions et nous validons ensemble la position de notre association sur les sujets traités par la Commission. J’interviens aussi sur des projets plus ponctuels, comme par exemple en ce moment en organisant avec un collègue le REM qui se tiendra à Fribourg en avril prochain.

Un sujet qui vous tient particulièrement à cœur dans l’immobilier ?
Il y en a deux : valoriser le travail effectué par les régies et donner envie aux jeunes de s’intéresser aux métiers de l’immobilier. La gestion de biens immobiliers génère de très faibles marges. Pour autant, nous faisons fructifier le patrimoine de nos clients, dans un environnement législatif et technique exigeant à l’intersection de multiples contacts entre propriétaires, locataires, maître d’états et autres intervenants. La valorisation de nos métiers est aussi une reconnaissance du travail accompli au quotidien.

Ma deuxième préoccupation est l’attractivité de nos métiers et la formation. Il y a de très belles opportunités à saisir dans le monde de l’immobilier. C’est un environnement riche et intéressant à de nombreux égards. Je pense que la valorisation de nos métiers est une clé pour attirer les talents de demain, que ce soit des jeunes ou des personnes en reconversion professionnelle.      

Et en dehors de l’immobilier, qu’est-ce qui vous passionne ?
Plusieurs choses comme les beaux-arts, la musique et le théâtre, notamment celui de Vidy qui bénéficie d’une riche programmation. Ce sont des moyens de m’évader tout en étant interpellé sur certaines questions selon les thématiques. Le sport me permet aussi de m’évader en pratiquant essentiellement le triathlon en distance classique ou plus longue distance (Ironman).

Un mot à ajouter ?
J’encourage tout à chacun à s’intéresser de plus près au monde passionnant des métiers de l’immobilier. Sans compter les innovations, challenges à relever et opportunités à saisir, ce sont d’abord des métiers où l’humain revêt une importance de tout premier plan.

Interview réalisée par