SVIT Romandie
Publiée sur 26. janvier 2024

Dans les coulisses de l’association : rencontre avec Vincent Leroux

Vincent Leroux est président du SVIT Romandie depuis 2022. Originaire de Belgique, arrivé en Suisse il y a une douzaine d’années, il est actuellement Executive Director au sein de CBRE Switzerland. Rencontre avec un homme qui est tombé amoureux de la Suisse et de ses montagnes.

Vincent Leroux, que faites-vous chez CBRE Switzerland ?
Je suis responsable du Département de conseil en investissement pour la Suisse romande. Il s’agit d’accompagner des propriétaires désirant vendre des immeubles de rendement et des terrains, ou de conseiller des investisseurs souhaitant faire l’acquisition de nouveaux immeubles. Je dirige une équipe de 6 personnes actives en Romandie, sur un total de 17 personnes réparties sur toute la Suisse. A l’échelle suisse, nous réalisons une cinquantaine de projets de vente/acquisition par année, pour un volume de transactions se situant aux alentours de 2 milliards de francs. Je suis aussi responsable du bureau de Lausanne, que nous avons ouvert en 2017.

Concrètement, comment se déroule une transaction immobilière ?
Sur un projet de vente, nous avons un processus bien rodé, qui commence par une analyse objective de l’objet : matrice SWOT, éléments techniques, juridiques, prix potentiel sur le marché, préparation d’un mémorandum d’investissement, création d’une dataroom dédiée au partage sécurisé de documents… S’ensuit une mise sur le marché du bien via un appel d’offres à investisseurs, ou via un processus restreint de contact direct d’investisseurs. Notre intervention va jusqu’à la réalisation de la transaction chez le notaire.

Nous accompagnons aussi de potentiels acquéreurs qui cherchent à investir dans un bien de rendement. Nous les conseillons dans la définition de leur stratégie, puis nous élaborons le processus d’acquisition en agissant comme conseiller. J’aime à dire que nous nous démarquons par notre expérience et notre réseau tant au niveau national qu’au niveau international.

Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec le SVIT Romandie ?
Absolument. J’avais été invité par Pierre Jacquot, mon prédécesseur à la présidence du SVIT Romandie, à participer à un déjeuner des membres à Lausanne. C’était en 2019. Le format était bien différent de ce que notre association propose aujourd’hui : il n’y avait pas de conférence ni de thématique précise, mais l’envie de se retrouver entre professionnels de l’immobilier pour discuter des enjeux de nos métiers respectifs, dans une ambiante bienveillante et collégiale, était déjà présente.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’association ?
Le dynamisme de l’association et l’investissement de ses membres ! Le nombre et la qualité des événements organisés par l’équipe du SVIT Romandie m’a impressionné. J’ai aussi beaucoup apprécié les échanges que j’ai pu avoir avec des collègues venus de toute la Suisse, lors du Suisse Real Estate Forum de 2019, à Interlaken. Nous avons la chance d’avoir une association dans laquelle les échanges entre professionnels de l’immobilier sont constructifs, respectueux et profondément humains. C’est l’une des grandes forces du SVIT.

Pourquoi avoir choisi d’intégrer le comité de l’association ?
Une opportunité s’est présentée en 2020 et j’ai eu envie de participer au développement de l’association, pour les raisons que j’ai évoquées juste avant. J’ai toujours eu un intérêt marqué pour la défense de l’économie immobilière et la transparence dans nos métiers. Déjà en Belgique, lorsque je travaillais chez DTZ, je faisais partie d’une association de chercheurs ayant pour objectifs de promouvoir la transparence des marchés. Lors de mon arrivée en Suisse, j’ai rejoint le board du RICS – Royal Institution of Chartered Surveyors, qui promeut des standards de qualité au sein des professions immobilières. C’était pour moi tout naturel de rejoindre le comité du SVIT Romandie, pour défendre les intérêts de l’économie immobilière, ainsi que contribuer à la visibilité et la notoriété de nos métiers.

Comment s’est passée votre arrivée à la présidence de l’association ?
Pierre Jacquot, mon prédécesseur, a mis un terme à son mandat de président lors de son deuxième mandat. Sa charge de travail et ses responsabilités ne lui permettaient plus d’assumer de manière satisfaisante la présidence jusqu’au terme de son mandat, qu’il a mené d’une main de maître pendant cinq années. J’ai proposé ma candidature à sa succession, qui a été avalisée par les membres du comité et entérinée par les membres de l’association lors de l’Assemblée générale romande, à Lausanne en 2022.  

Quels sont les sujets et activités que vous gérez à l’association ?
J’ai des responsabilités variées. L’une de mes missions est d’assurer la supervision opérationnelle de l’association, qui est gérée au quotidien par Bertrand Mingard, Elisa Robbiani et Morgane Jaquet. Vis-à-vis des membres du comité, je gère les séances du comité : définition de l’agenda, sujets à traiter, répartition des différentes actions entre les membres… De mon côté, je m’investis dans la représentation de l’association à travers les médias, dans les milieux économiques et associatifs, et aussi lors d’événements et de rencontres avec les instances publiques et politiques.  

Un sujet qui vous tient particulièrement à cœur dans l’immobilier ?
Améliorer la perception de nos métiers et professionnaliser l’économie immobilière. L’image qu’ont certaines personnes des métiers de l’immobilier n’est pas toujours flatteuse, ce que je peux parfois comprendre. J’ai l’ambition de faire évoluer cette image, en promouvant des services de qualité auprès de toute personne amenée à être en relation avec l’un ou l’autre des métiers de l’immobilier. Cela me tient d’autant plus à cœur pour les particuliers, qui ont souvent un lien émotionnel fort avec leur bien immobilier.

Et en dehors de l’immobilier, qu’est-ce qui vous passionne ?
La montagne et les randonnées, que j’ai découvertes en m’installant en Suisse. J’aime particulièrement la vallée de Joux et les escapades dans les montagnes valaisannes, que je trouve magnifiques. L’horlogerie est une autre de mes passions.

Un mot à ajouter ?
Je me considère comme chanceux d’être entouré d’un comité et d’une équipe dynamiques, volontaires et avec une forte implication. C’est un atout indéniable pour développer des projets et faire resplendir les métiers de l’économie immobilière auprès du plus grand nombre.  

Interview réalisée par